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Le transfert de Lewis Hamilton de Mercedes à Ferrari avait nourri un immense espoir chez les tifosi. Dix-huit Grands Prix plus tard, le bilan est criant : aucune pole, aucune victoire, aucun podium. Le septuple champion du monde n’occupe que la 6ᵉ place du classement avec 125 points, à bonne distance du sommet.

Singapour a confirmé la tendance. Huitième à l’arrivée après une pénalité pour limites de piste, Hamilton a encore vécu un week-end frustrant, Ferrari butant sur des soucis de freins tandis que McLaren s’envolait vers un nouveau titre constructeurs et que Mercedes consolidait sa seconde place au classement constructeur. La Scuderia n’a toujours aucune victoire en 2025.

Le contexte n’explique pas tout, mais il pèse. La SF-25 n’a pas réussit à déployer le potentiel que l’on attendait. Et concernant son pilote, Frédéric Vasseur admet que l’adaptation est « un changement complet » et que l’équipe a pu sous-estimer certains facteurs liés à l’arrivée d’Hamilton. Le Britannique, lui, parle d’une période « sombre » mais assure rester mobilisé.

Cela dit, le constat est sans appel : à six courses du terme de la saison, Hamilton est le détenteur de la plus longue série d’un pilote Ferrari podium. Et en ayant cumulé seulement 37,2 % des points du leader, le Britannique est en train de vire vit la pire saison de sa carrière de pilote de formule 1.